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[La Savoie] Avec « Ma Chance Moi Aussi », elle transforme les rêves en réalité

Albertville
[La Savoie] Avec « Ma Chance Moi Aussi », elle transforme les rêves en réalité

La Savoie
Mercredi 5 octobre 2022

 

« Vous verrez, elle a toujours le sourire et une énergie incroyablement communicative. C’est une femme formidable ». C’est infusé de cette jolie description que l’on rencontre Audrey au quatrième étage d’une des Trois Tours Sainte-Thérèse. Depuis 5 ans, la jeune maman dirige « Ma chance Moi Aussi ». « Il s’agit, décrit-elle, d’une association fondée en 2015 par un ancien industriel. Il existe aujourd’hui 8 établissements en région Rhône-Alpes et un en Île-de-France, 3 autres vont ouvrir en 2023 ».

 

 

L’association accompagne des enfants en fragilité éducative et leur famille « car, si nous voulons être pertinents, il faut co-construire avec les parents. S’ils ne s’approprient pas notre programme, la collaboration n’a aucun intérêt ». Audrey le reconnaît, c’est plus facile de progresser avec les enfants, « ils rentrent plus aisément dans le cadre. Pour les familles, on avance moins vite, mais progressivement, on observe des évolutions. C’est un métier passionnant qui requiert une grande fibre sociale ».

 

« Tout le monde a le droit d’aller au bout de ses rêves » Et cette fibre sociale, comme le sourire, Audrey l’a toujours eu. « Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu envie de m’occuper d’enfants en difficulté. En classe de troisième, j’avais effectué un stage dans un établissement pour jeunes déficients mentaux. J’ai adoré. Cette semaine m’a énormément enrichi, j’ai beaucoup appris, y compris sur moi-même ». Basketteuse de haut niveau, elle envisage une carrière de professeur de sport « mais le diplôme me faisait peur ».

 

 

Alors au Bafa Audrey panache deux brevets professionnels de la jeunesse, l’éducation populaire et du sport. Embauchée par la mairie d’Albertville, elle travaille au centre de loisirs, au centre socio-culturel et devient coordinatrice des temps d’activités périscolaires. Elle s’éclate mais les rythmes scolaires changent et faute de savoir si son contrat sera reconduit à la ville, elle écoute « un super responsable qui me montre la fiche poste de cette association. Je craignais de ne pas avoir assez d’expérience, mais elle m’a laissé ma chance à moi aussi, avec la liberté de construire le projet d’établissement.

 

J’aime ce métier, il me prend aux tripes, j’en apprends tous les jours et je sais pourquoi je me lève le matin ». Un jour, son papa lui a dit, « sois dans la vie comme tu es au basket. Si tu te bats pour le ballon, tu sauras te battre pour les enfants ». Et c’est ce qu’elle ne cesse de faire « jamais seule, mais avec une équipe formidable ». « Je veux que les enfants comprennent que quand l’on veut, on peut, quelles que soient leurs origines sociales et culturelles. Tout le monde a le droit d’aller au bout de ses rêves.

 

Notre objectif, c’est que dans quelques années, les enfants viennent nous confier qu’ils ont parcouru leur petit bout de chemin et atteint leur but ». À l’asso, ils font de l’aide aux devoirs, de l’écoute, du conseil, ils proposent des activités, des camps d’été, « pour réduire les inégalités, ouvrir les enfants sur l’extérieur, leur donner la possibilité d’exprimer leur potentiel comme tous les autres ».

Pour se vider la tête, Audrey continue à pratiquer le sport « mais j’ai arrêté le basket ». Ce n’est pas grave, elle remplit toujours des paniers, ceux des petits dont elle s’occupe, avec de la bienveillance, des connaissances et des capacités.

 

On n’avait pas exagéré, c’est une femme formidable !

 

 

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