Quand les enfants de Ma Chance Moi Aussi se mettent au djembé
Il n’y a pas qu’en Afrique qu’on joue du djembé !
Pendant les vacances du mois de février, les matinées étaient rythmées. Chaque matin, pour bien commencer les journées, les enfants ont bénéficié d’une initiation au djembé grâce à l’association Djemb’ethnic qui se trouve près d’Albertville. C’est l’occasion pour eux de découvrir différentes musiques en jouant des rythmes simples. Ces cours leur permettent de développer diverses compétences.
Les cours sont assurés par Mohamed Mobe Camara. Le musicien est originaire d’Afrique et c’est avec un accent rythmé qu’il prodigue son savoir-faire. Le djembé est un peu plus qu’un instrument de musique. « On ne joue pas seulement une note, mais une phrase. Il y a un appel en début ou en fin de morceau qui est la prérogative d’un seul joueur de djembé. », explique l’intervenant Mohamed.
Cette musique qui vient de l’Afrique de l’ouest est codifiée. En apprenant à jouer, c’est un morceau de la culture africaine que l’on découvre. Les rythmes endiablés résonnent à travers les murs, les enfants découvrent l’instrument en le frappant de diverses manières. « La musique, c’est tous ensemble », rappelle alors Mohamed. « Le but du djembé, ce n’est pas de taper chacun dans un coin ! ».
Au cours de ces ateliers, Mathieu Mollat présente également d’autres instruments, comme le « Kenkeni », de la famille des « doum-doum ». Ce qui permet de diversifier les sonorités, alors que le djembé propose uniquement trois notes. Pendant 1 h 30, les enfants s’approprient ces instruments et suivent les trois rythmes types « le bas, le tonique et la claque » que Mohamed leur apprend.
Le résultat au bout d’une heure trente est saisissant :
Petit à petit, la mélodie se met en place, les 12 enfants jouent plus ou moins en rythme, avant d’associer même du chant à la musique. À la fin de chaque séance, initiation danse africaine à la demande du groupe. C’est un moyen d’expression, c’est-à-dire que la danse sert à exprimer des émotions, car le corps entier est suscité. Il faut donc beaucoup d’énergie.
Le cours s’organise en deux parties. Étirements afin de protéger les articulations et le corps globalement, parce que c’est une danse physique. Pour finir, une chorégraphie pour exprimer sa joie et ses forces intérieures.
Pour le dernier jour, nous avons réalisé une représentation pour le groupe des « pirates ». Les enfants étaient tous heureux.
Un grand merci à Mohamed et Mathieu pour leurs interventions auprès des enfants. Un très bon moment de partage.